Tribune de la minorité, constituée par les élus de la liste « Avec vous l’avenir de notre commune » : Sébastien Lozac’h, Nadège Chauvin, Philippe Noisette, Denis Trassard, Florence Belly.

Magazine mars-mai 2024

Préparer l’avenir de Rives-du-Loir-en-Anjou.

Nous n’avons pas voté le budget 2024 proposé par la majorité principalement pour les deux raisons suivantes. En matière d’investissement, le mandat actuel aura consacré l’essentiel des ressources de la collectivité au projet du complexe sportif des Vignes d’Oule : un projet évalué aujourd’hui à 9,4 M€, pour un coût estimé au départ à 4,8 M€, sur un budget d’investissement prévu au titre de la période 2021-2026 de 11,6 M€. Ces chiffres parlent d’eux mêmes : une véritable folie ! Nous avons toujours contesté la vision « pharaonique » qu’avait la majorité de ce projet. Un projet déraisonnable donc mais aussi déphasé par rapport aux priorités du moment. En effet, et c’est la seconde raison, nous assistons depuis le début de ce mandat à une augmentation importante du nombre de logements construits sur le territoire. Mais force est de constater que cette augmentation s’effectue sans que ses conséquences ne soient véritablement prises en compte. Il est donc temps, dans l’intérêt des habitants de Rives-du-Loir-en-Anjou, que soit engagée une véritable réflexion permettant d’élaborer un schéma d’aménagement dessinant leur futur et traitant les deux préoccupations majeures suivantes. La première qui est d’assurer une plus grande résilience du territoire face aux conséquences du changement climatique. Les actions en cours ne sont pas à la hauteur. La seconde qui est d’assurer un développement mieux articulé et plus cohérent entre les deux communes déléguées dans un contexte d’augmentation de leur population. Cette réflexion, conduite en lien avec les travaux menés par Angers Loire Métropole, doit se faire dans le cadre d’une démarche participative associant les habitants de Rives du Loir. L’avenir est trop important pour que l’on ne se donne pas les moyens d’y réfléchir sérieusement.

 

Magazine septembre-décembre 2023

Faut il qu’un accident se produise pour agir ?

Faut il qu’un accident se produise pour que l’équipe actuelle en charge des affaires municipales se saisisse, enfin, de la question de la circulation sur le territoire de la commune et donc de la sécurité de ses habitants. L’exaspération des riverains est chaque jour de plus en plus manifeste. Qu’il s’agisse de ceux de la route de la Dionnière à Villevêque, qui craignent pour leurs enfants et qui l’affichent, ou de ceux de la rue Pierre Mendes-France, de la rue de Seiches ou de la rue de l’Etang à Soucelles. Que fait notre collectivité face à l’importante augmentation du trafic routier et à la multiplication de comportements de plus en plus irrespectueux des règles du code de la route. Rien ! Rien si ce n’est de vouloir procéder à de nouveaux comptages. Pourtant, les mesures à prendre sont parfaitement identifiées. Elles sont déjà en place dans bon nombre de communes du département qui se sont emparées de cette question et qui ont aménagé leur voirie en conséquence. Dans de nombreuses autres, des travaux sont aujourd’hui en cours. Nous disposons donc de retours d’expérience possibles dont il serait facile de s’inspirer. A plusieurs reprises nous avons attiré l’attention de l’équipe municipale sur cette question. Hélas, sans aucun succès. En fait, pour nous, cette situation met en évidence deux choses. La première est que les élus sont beaucoup moins à l’écoute de leurs administrés qu’à celle de leurs services techniques qui disent qu’il n’y a rien à faire. La seconde est que cette équipe s’est lourdement trompée en décidant de concentrer l’essentiel des ressources de la collectivité sur un seul et même projet, celui de la salle des sports des Vignes d’Oule, ne laissant aucune place pour d’autres actions prioritaires.

 

 

 

Magazine juin – août 2023

Encore un choix non pertinent !

La cantine de Villevêque est assurée sur place, c’est-à-dire par un cuisinier en charge de préparer les repas pour les enfants. Celle de Soucelles par le recours à un prestataire de service dépendant de l’agglomération d’Angers. En début de mandat, nous avions proposé de réfléchir à une généralisation de la solution mise en place à Villevêque. A la fois pour des raisons d’équité entre les familles et les élèves. Mais aussi parce que cette solution nous apparaissait bien plus en phase avec les préoccupations du moment : recours aux produits locaux et bio, développement des circuits courts et lutte contre l’obésité notamment. Sans oublier une qualité gustative bien supérieure… Il nous a été répondu que ce n’était pas possible. D’emblée ! Sans qu’aucune étude sérieuse ne soit menée. Comme si la réponse allait de soi ! A moins, naturellement, de disposer d’une science infuse.
Or que constate-t-on aujourd’hui ? Que le coût du repas est de 6,07€ à Soucelles contre 5,46€ à Villevêque (- 0,61 cts). Mais surtout que le reste à charge pour la commune est de 2,10€ par repas à Soucelles contre 1,55€ à Villevêque, soit un écart de +35 %, le prix moyen facturé aux familles étant sensiblement le même (avec toutefois, là encore, un léger avantage à Villevêque , 3,91€ contre 3,97€). Ces chiffres sont ceux de la délibération prise lors du conseil municipal du 4 mai. En fait, au-delà du coût pour la collectivité et de la différence de traitement entre les élèves, qu’est-ce que cette situation illustre ? D’abord et avant tout, une incapacité de l’équipe actuelle à prendre en compte toutes propositions ou suggestions qui n’émanent pas d’elle-même. Balayées en général d’un simple revers de main. Avec un aplomb et une assurance qui ne reposent sur rien. Et ce n’est pas le seul exemple !

 

 

 

 

Magazine mars – mai 2023

L’équipe municipale va-t-elle «droit dans le mur» ?

La question mérite d’être posée tant la place donnée au complexe sportif des Vignes d’Oules et ses implications évoluent de manière inquiétante. En 2020, ce projet était évalué à 4,8 M€ et représentait 41% du total des investissements prévus pendant le mandat. Il est aujourd’hui estimé à 7 M€ (soit + 46%) et représente 58% de ces investissements. Et ce n’est pas terminé, la première pierre étant loin d’être posée ! En fait, ce projet est en train de tout phagocyter. La rénovation thermique des bâtiments publics, par exemple, pourtant prioritaire compte tenu du renchérissement du coût de l’énergie. Sa part, déjà faible, est ainsi passée de 5,2% à 4,2% des investissements prévus sur cette même période. Ou encore toute réflexion et schéma d’aménagement structurant pour les centres bourgs. La préoccupation en matière d’urbanisme ne porte plus que sur la construction de nouveaux logements et le respect du quota de logements sociaux (25%). On lotifie ainsi tout terrain disponible. Sans vision globale. A quand des logements sur les ronds points ? Ce développement se fait également sans prendre en compte ses conséquences. En matière de transports par exemple. Il est déjà difficile de rejoindre Angers aux heures de pointe. Cela ne va sûrement pas s’arranger dans les années qui viennent. Et quand on pose la question, l’équipe actuelle botte en touche en disant que les transports ne relèvent pas de sa compétence mais de celle d’Angers Loire Métropole. On pourrait s’attendre à davantage de cohérence. Nous savons tous aujourd’hui que le modèle de développement péri-urbain tel qu’il a été pratiqué jusqu’ici a abouti à une impasse. Il serait peut-être temps d’en changer. D’autant que des enjeux considérables sont devant nous. Celui du réchauffement climatique n’étant pas des moindres.

 

 

Magazine décembre 2022 – février 2023

Vigilance sur le budget 2023.

Les prochains conseils municipaux vont, pour l’essentiel, être consacrés au budget 2023. Dans le cadre des débats que nous aurons à cette occasion avec la majorité actuelle, nous nous attacherons à ce que ce budget prenne en compte, de manière satisfaisante, un contexte marqué par une importante crise énergétique et la très forte inflation qui en découle. Principalement autour de deux préoccupations : les économies d’énergie et la solidarité entre les habitants de Rives du Loir-en-Anjou. Ainsi, nous demanderons à ce que la rénovation thermique des bâtiments communaux, d’ores et déjà engagée, soit accélérée. Dans le choix de l’équipe de maîtrise d’oeuvre qui sera chargée du nouveau complexe sportif des Vignes d’Oule, nous agirons pour que ce critère de l’efficacité thermique soit privilégié. Nous soutiendrons également la révision, à la baisse, des conditions actuelles de l’éclairage public sur le territoire de la commune. Enfin, nous proposerons qu’une réflexion soit engagée avec Angers Loire Métropole pour que les transports collectifs mettent en place des solutions alternatives efficaces à l’utilisation des véhicules privés. Et réduire ainsi leur flux incessant entre Angers et sa périphérie. Concernant la solidarité entre les habitants, nous souhaitons qu’un dispositif de veille pertinent soit mis en place pour identifier, le plus en amont possible, les personnes en difficultés. Et qu’ensuite, des mécanismes de solidarité puissent être actionnés. Non seulement au travers d’un budget du CCAS réévalué mais aussi au travers d’actions permettant la mobilisation de tous. Car c’est ensemble que nous pourrons traverser cette crise énergétique et, plus globalement, écologique.
Et nous profitons de ce dernier bulletin 2022 pour vous souhaiter de très bonne fêtes de fin d’année.

 

 

Magazine septembre-novembre 2022

Retrouver la discussion démocratique.

Vous connaissez notre point de vue sur le projet de la salle des sports des Vignes d’Oule de l’actuelle majorité. Nous n’y sommes pas opposés mais nous pensons qu’il doit être limité. Ceci pour que notre budget puisse soutenir des investissements plus en phase avec les priorités du moment (lutte contre le réchauffement climatique, transition écologique et énergétique).
Aujourd’hui, de sérieux dérapages en terme de coûts sont annoncés et une partie du projet devrait être reportée sur le mandat prochain, handicapant d’autant ses marges de manœuvre. Notre propos n’est plus ici de discuter du fond mais de mettre en exergue la manière dont ce dossier est conduit alors qu’il va mobiliser la plus grande partie des ressources de la commune.
Sur proposition de notre part, il avait été décidé de mettre en place un comité de pilotage associant la minorité. Celui-ci ne fonctionne pas et le dossier est abordé ailleurs, sans nous, par les responsables concernés.
Nous avons donc demandé qu’un point soit fait lors du conseil municipal précédant les vacances. Il fut inscrit à l’ordre du jour mais en « questions diverses » et surtout, sans diffusion préalable d’un dossier.
Lors des échanges, nos questions n’ont reçu aucune réponse claire. Au contraire, elles ont été instrumentalisées pour faire déraper le débat. Et ce n’était pas la première fois !
Un conseil municipal doit-il, dès qu’un point de vue ou des questions dérangent, tourner à la foire d’empoigne ? Cela suffit ! C’est pourquoi nous demandons au Maire d’exercer de manière républicaine sa fonction de président de séance. Vous devez aux citoyens de la commune, qu’ils vous aient élus ou non, de garantir la sérénité des débats au sein du conseil.

 

 

Magazine juin-août 2022

Du soleil et des cellules.

Des cellules photovoltaïques pour tirer parti de l’énergie solaire !
Premièrement, le projet des Ombrières sur le parking de la salle Hervé Bazin à Soucelles est suivi par la Commission Bâtiments et Énergie, porté par ALTER, et verra le jour en 2023. Il permettra à la fois d’apporter de l’ombre et de la fraîcheur aux utilisateurs du parking de la salle, de l’électricité «verte» et de l’argent à la municipalité (6000 euros par an pendant 30 ans). Ce sera aussi l’occasion d’une nouvelle utilisation de cet espace comme marché couvert, lieu de manifestations diverses… Bonne idée !
Deuxièmement, la commune, démarchée par la société Soleil du Midi, a accepté leur projet d’implantation de panneaux solaires en signant un bail emphytéotique sur les parcelles situées à la Sigonnière à Soucelles (l’ancienne station d’épuration) et au lieu-dit La Houssaye (à côté du rond-point de la Dionnière) pour une superficie totale de 4 hectares. Mais ce projet – à peine évoqué en Commission Environnement (3 lignes dans le compte-rendu du mois de janvier) — n’a pas de rentabilité économique avérée, et va encore artificialiser des sols à Soucelles et réduire à peau de chagrin le parking de covoiturage prévu à côté du rond-point de la Dionnière. Fausse bonne idée!
Nous espérons ainsi que Rives-du-Loir-en-Anjou pourra rayonner grâce aux cellules photovoltaïques des Ombrières et non à celles de la future prison d’Angers. Mais si la future prison ne s’implante pas au lieu-dit Gué de Moré à Verrières-en-Anjou, ce ne sera pas grâce à la mobilisation de l’équipe municipale en place mais bien grâce à la mobilisation rapide et efficace d’habitants de la Dionnière, qui ont réussi très rapidement à communiquer dans la presse, distribuer des tracts et organiser une réunion publique.

 

 

Magazine mars-mai 2022

Des enfants, des chiens… mais aussi des pigeons.

D’abord les enfants. Ou quand les élèves de Rives du Loir en Anjou ne sont pas traités pareillement. Aux uns, la proposition d’un programme de sensibilisation à l’alimentation saine et durable ainsi qu’à la lutte contre le gaspillage. Aux autres, rien. Proposition prise, par ailleurs, sans aucun débat préalable dans la commission compétente. Proposition que nous avons évidemment contestée en demandant à ce que tous les élèves de Rives du Loir en Anjou puissent bénéficier d’une telle démarche. A revoir donc.
Ensuite les chiens mais encore les enfants. Ou quand le Conseil municipal des enfants propose de mettre en place un parc à chiens. Il est bien d’éduquer au plus tôt nos jeunes citoyens à l’exercice de la vie démocratique. C’est un apprentissage nécessaire mais qui, comme tout apprentissage, mérite d’être accompagné. Et là, il y a eu carence. L’idée d’un parc à chiens ne nous apparait pas en effet comme des plus pertinentes. Nous sommes à la campagne. Et, de plus, un tel projet a déjà été initié par le passé avant d’être ensuite abandonné. A suivre donc.
Enfin, les pigeons. Ou quand la majorité actuelle joue les tartuffes. Pourquoi accepter un débat en conseil privé sur la sauvegarde du pigeonnier de Soucelles si c’est pour l’annuler au dernier moment faute d’une mobilisation suffisante de sa part et nous dire ensuite que, de toutes façons, il n’était pas question qu’elle change de position la dessus ? A savoir le transfert, pour un euro symbolique, de la propriété de ce pigeonnier à une association qui n’a pas les moyens de cette prise en charge. Tartufferie là encore. Mais aussi myopie de parti pris certaine. Car nous avons là un ouvrage remarquable qui, restauré, constituerait un élément d’attractivité évident pour le territoire.
Ainsi va la vie à Rives du Loir en Anjou.

 

Magazine décembre 2021

Un bac à chaînes pour les personnes âgées ?

Lors des dernières élections nous avions proposé d’engager une réflexion sur les deux centres bourgs, maintenant regroupés dans une même collectivité, pour disposer d’une vision cohérente et attractive de leur devenir et arrêter ensuite un plan d’action en matière de commerces et de services, d’équipements et d’espaces publics, de mobilité et de stationnement. Avec le projet d’une liaison douce entre ces deux centres (une passerelle sur le Loir ?) pour faciliter les échanges et concrétiser, au-delà du seul logo, notre nouvelle collectivité.
Nous voudrions illustrer ici l’intérêt d’une telle proposition au travers de trois exemples.
Tout d’abord, le besoin d’une liaison douce qui, repris par le conseil des seniors, a été exprimé lors de son intervention au conseil municipal du 21 octobre. Nous avions donc vu juste. Face à ce besoin, la proposition de la majorité de mettre en place un bac à chaîne nous a laissé pour le moins perplexe. Cette réponse n’est sûrement pas à la hauteur. Les personnes âgées apprécieront.
Ensuite, le projet d’aménagement de la rue Charles de Gaulle. Nous pensons qu’il est déterminant pour l’avenir du centre bourg de Villevêque et qu’il mérite d’être étudié dans toutes ses dimensions, notamment commerciale. La question ne peut se résumer au sens de circulation à mettre en place : sens unique ou non, montant ou descendant. Sur de tels dossiers, une expertise externe serait très certainement utile.
Enfin, la cession au privé d’une parcelle située rue Maurice Picard à Soucelles. il y avait là une opportunité à saisir pour un projet au bénéfice de la collectivité. Comme celui de logements pour personnes âgées compte tenu de son emplacement. Une occasion perdue.
Et autant d’occasions de regretter, au final, cette absence d’un projet global pour nos centres bourgs.

 

Magazine mai-juin 2021

Pourquoi nous ne voterons pas le budget 2021.

Parce que, dans un contexte marqué par le rapprochement des deux communes, il prévoit une hausse des dépenses de fonctionnement de 23% par rapport au réalisé 2020 et de 8% par rapport au budget de cette même année. A cause des dépenses de personnel. Sans explication convaincante. Cette hausse intervient après deux années de baisse (19/20). Ces dépenses de personnel ne seront pas sans compromettre, dans les années à venir, les finances de la commune en réduisant son épargne et donc sa capacité d’investissement. C’est ce sur quoi le cabinet de conseil qui a analysé les comptes de la commune nous avait alerté : l’effet ciseaux. Des dépenses qui augmentent plus vites que les recettes et vont réduire les marges de manoeuvre du prochain mandat. Parce qu’ensuite, le projet de salle des sports apparait disproportionné. Sur les 11,6 M€ d’investissement prévus entre 21/26, près de 5 M seront consacrés à cet équipement. Soit plus de 40%. Nous ne contestons pas la nécessité de moderniser l’équipement existant. Nous contestons cette part prépondérante. Nous regrettons qu’une solution alternative moins couteuse, permettant d’autres projets, n’ait été étudiée et présentée au débat public. Parce qu’enfin, certaines décisions sont prises par le conseil sans qu’un bilan de leurs avantages et inconvénients, y compris en termes financiers, ne soit préalablement établi pour être ensuite discuté avant d’être voté. Telle la décision de confier la gestion des peupleraies de Villevêque à l’ONF. Telle la décision concernant la gestion par la commune de l’activité Accueil Loisirs. Avec un cout de l’ordre de 75 000€/an alors que, lorsque la décision a été prise, il avait été indiqué qu‘elle serait sans effet sur les finances de la commune. Une manière de faire qui ne convient pas.

 

 

 

Magazine janvier-février-mars 2021

Voeux 2021 de la minorité municipale

Élus depuis ce printemps, nous tenons tout d’abord à vous remercier pour la confiance que vous nous avez témoignée.
Dans un contexte difficile, 2020 nous aura permis de mettre le pied à l’étrier. La mise en place de la commune nouvelle, avec la priorité donnée aux questions administratives et ses tâtonnements inévitables, le fonctionnement d’un nouveau conseil, avec le partage du pouvoir et des informations qu’il suppose mais qui n’est pas chose aisée et, bien évidemment, la crise sanitaire ont fait que nous n’avons pas été aussi actifs que nous l’aurions voulu.
Avec vous, nous formulons le voeu que 2021 soit enfin l’année du démarrage de projets ambitieux. Comme le complexe sportif, la médiathèque, la rénovation des centres-bourgs et la dynamisation des commerces, la création d’une navette intra-communale reliée au terminus de bus de Verrières. Mais aussi l’accompagnement de tous pour réussir, en agissant sur nos habitudes, la transition écologique et énergétique du territoire. Tout comme la transition numérique grâce à des points d’accès numériques.
Le voeux également que les citoyens, individuellement ou au travers des associations, soient mieux associés à ces projets. Et qu’ils accèdent enfin aux informations essentielles. Comme les séances des Conseils Municipaux maintenant visibles sur notre site: rivesduloirenanjou2020.wordpress.com
Enfin, dans ce contexte particulier, nous veillerons à soutenir les personnes particulièrement touchées par cette crise sanitaire inédite. Il faut éviter que le tissu social ne se délite davantage.
Certains de ces projets font l’objet d’un consensus mais nous serons vigilants dans leur mise en oeuvre. Pour d’autres, nous savons qu’ils ne sont pas partagés et il faudra donc nous battre.
Nous vous souhaitons à tous une excellente année 2021 !

 

 

Magazine octobre-novembre-décembre 2020

Quel avenir pour Rives-du-Loir-en-Anjou ?

C’est une question que nous nous posons après cinq mois de fonctionnement de l’équipe en charge de la commune tant son approche des dossiers se révèle parcellaire et sans vision globale.

Premier exemple. En matière de logements, cette équipe évoque la construction de 400 logements nouveaux. Soit 1500 habitants et 800 voitures de plus.
Quand on pose la question de savoir comment sont traitées les conséquences de ce développement urbain important -en matière de mobilité, de commerces et de services, d’équipements publics et d’aménagement des espaces- nous n’avons pas de réponse ou des réponses non satisfaisantes. Or, toutes ces conséquences doivent être explicitées pour être, ensuite, débattues publiquement. Il en va du bien-être futur des habitants.

Deuxième exemple. La transition écologique du territoire et sa résilience au changement climatique sont des questions cruciales. Or les dossiers abordés jusque-là sont pour une bonne part anecdotiques. Même si cette question est du ressort d’Angers Loire Métropole, il importe que la commune soit là aussi porteuse d’une vision de son territoire et que les actions mises en oeuvre directement par la commune soient à la hauteur de ces enjeux.

Tout se passe comme si les dossiers étaient gérés sans aucune mise en perspective. Une gestion au jour le jour en somme.

Enfin, quand nous avons des idées ou des projets à soumettre – en cohérence avec une vision globale plus écologique, solidaire et transparente de la commune – ceux-ci sont rejetés par le maire avant même d’avoir été étudiés : quel est donc le rôle et la place de notre groupe dans l’équipe municipale ? Comment pouvons-nous dans ces conditions porter les idées de ceux et celles qui nous ont fait confiance aux élections ?